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[#ChallengeLectureMars] L'effacement - Samir Toumi

Tout d’abord, je voudrais remercier les éditionsBarzakh, et plus précisément la très disponible Nadia pour l’envoi de ce fabuleux livre. Je profite de ce petit mot à l’éditeur pour vous préciser que mes chroniques restent mon réel ressenti même s’il s’agit d’un service presse.


Quelques informations utiles: ⚪ Titre du livre: L'effacement ⚪ Auteur : Samir Toumi ⚪ Éditions : [éditions barzakh]. ⚪ Date de parution : Octobre 2016 ⚪ Genre: Roman ⚪ Prix: 700DZD

Résumé de l’éditeur:

Le jour de ses 44 ans, le narrateur ne voit plus son reflet dans le miroir. Il découvre alors qu'il est atteint du "syndrome de l'effacement", mal étrange qui semble frapper exclusivement les fils d'anciens combattants de la guerre de Libération.

Au gré de ces effacements, la nature profonde du personnage - indifférent, taciturne, absent à lui-même- se métamorphose peu à peu. Alors qu'il tente de comprendre ce qui lui arrive, les questions du Dr B., son thérapeute, le poussent à s'intéresser à sa filiation et au milieu dans lequel il a grandi, questions qui, jusque là, ne s'étaient jamais posées à lui.

En faisant le portrait de deux générations- les "pères", sûrs d'eux-mêmes et bâtisseurs d'un pays neuf; les "fils", blessés, comme condamnés à la folie-, Samir Toumi aborde le sujet crucial de la transmission.

Après Alger, le cri, l'auteur témoigne, cette fois encore, d'un sens aigu de l'observation, posant un regard lucide sur sa société et son histoire tourmentée.

Ce que j’en ai pensé

Ah là là, que vous dire et par où commencer. Trois ans après "Alger, le cri",( si vous souhaitez lire mon avis sur ce livre cliquez ici ) un récit personnel et poétique sur les liens entre un homme et sa ville, Samir Toumi revient avec une aventure psychanalytique, l'Effacement !


Ce roman nous relate la vie d'un homme de quarante-quatre ans - au nom inconnu - qui se lève un matin et ne voit plus son reflet dans le miroir. Il panique et va consulter un psychiatre. Ce dernier lui apprend qu’il est atteint du syndrome de l’effacement. Un mal qui touche les individus de sexe masculin nés après l’indépendance de l’Algérie. On découvre l’oppressante vie auprès d’un père colérique le "Commandant Hacène", personnalité politique de haut rang durant la guerre de libération et après l'indépendance de l'Algérie, et une mère silencieuse et un frère indifférent et indigne. Les événements que le narrateur a vécu permettent vraiment de comprendre la relation parents/enfants.

Le moins que je puisse dire, c'est que l’écriture est fluide, agréable. La richesse du vocabulaire Il y a quelques détails qui augmentent le réalisme, des descriptions d’odeurs, de sons, de sensations. On ne s’ennuie pas une seconde à la lecture et il nous tarde de savoir de quoi il en requiert plus exactement. Me voilà émotionnelle !


Un deuxième roman tout à fait réussi et que je recommande les yeux fermés.

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